7 déc. 2011

Museum of Young Art.



Shoe Christ, Petr Motycka


Le museum of Young Art de Prague a ouvert tout récemment, en Juin 2011 plus précisément. Il expose des oeuvres contemporaines d'artistes tchèques et slovaques pour la plupart, mais aussi des oeuvres de jeunes artistes en école d'art. C'est dans un lieu cachée mais visible de chaque touriste que se niche le musée. Juste à côté du fameux Pont Charles, on ne peut pas louper les quatre énormes pistolets de David Cerny, l'artiste local dont on a déjà pas mal parlé ici, suspendus dans la cour. Cette sculpture hors-norme attire bien évidemment la horde de touristes qui cherchent à rejoindre Mala Strana ou la Place de la Vieille Ville. Le musée est composé de 3 espaces différents A, B, C qui correspondent à une aile du bâtiment, il faut automatiquement sortir dehors pour repasser dans un autre espace. Un bol d'air frais bienvenu, tant les œuvres sont concentrées, alertantes, dérangeantes. Le musée prend donc place dans d'anciennes archives de la ville (si mes souvenirs sont bons), immeuble ancien, délabré et qui n'a pas été rénové délibérément. Ainsi les œuvres côtoient toilettes, tapisserie ancienne, parquet poussiéreux, et tags. Drôle d'atmosphère. Il fait par ailleurs très froid dans le musée ce qui contribue à renforcer la face obscure et perturbante des œuvres. Beaucoup de parti-pris, des tableaux choquants sur des sujets bien contemporains, la guerre, la religion, la politique, la consommation, le sexe. Il serait trop dur d'aller plus loin, tout d'abord car je n'ai pas les connaissances nécessaires pour, et ensuite car il y aurait tant à dire que chaque tableau, installation, sculpture mériteraient un article entier. Je vous laisse donc avec un petit portofolio de quelques oeuvres croisées, aimées ou détestées mais qui pour sûr ne nous ont pas laissé de marbre.






Dana Bell


Kristof Kintera, All my bad thoughts, 2009.



Par contre il me manque pas mal de références, donc si certains peuvent m'aider... !

Ps 1 : Metronomy c'était très très bon !

Ps 2 : Cendrillon à L'opéra d'état, on se serait cru à Disney Land. En mieux.

29 nov. 2011

Opéras, ballets, théâtres à Prague

Nabucco, Verdi, State Opera Prague 2011

N'ayant pas vu passer le mois de Novembre je me rends compte avec effarement que nous sommes déjà le 29, et que dans 2 jours Décembre sera bien là. Dans 2 mois, il faudra retourner en France, reprendre ses petites habitudes, se replonger dans le stress, mais tâcher malgré tout de vivre un peu. Ces semaines ont été fortes chargées pour plusieurs raisons, la venue de plusieurs personnes de mon entourage, des voyages et beaucoup de bon temps. C'est compliqué d'écrire un article si vous saviez, j'ai des tas d'idées mais mes incipit d'articles sont tellement fastidieux qu'à chaque fois mon élan créatif est coupé net. Je me promets de vous préparer des idées de week-end de 2 ou 3 jours à Prague, je me promets également de vous parler de Budapest un peu plus en profondeur, mais aussi du Museum of Young Art, et du sapin de Noël. Ca fait beaucoup mais je compte bien m'y tenir !

Mais pour aujourd'hui je voulais simplement vous proposer plusieurs idées de sorties à Prague, si vous passez dans le coin. La vie culturelle nocturne est assez active (je ne parle pas bien évidemment des bars et clubs cela va de soi), entre opéras, ballets, concerts, théâtres, cinémas tous les soirs on trouve toujours quelque chose à faire. Alors pourquoi pas vous en faire une petite liste un peu rébarbative mais utile. Je tenais quand même à souligner le fait qu'aller à l'opéra en République Tchèque est fermement ancré dans la culture tchèque, l'opéra est une véritable institution et chaque soir de représentation on peut voir défiler les hommes en costumes et les femmes parader dans leur plus belle robe perchées sur des talons de 10cm. C'est d'ailleurs à cela que l"on reconnaît les Tchèques au non Tchèques, les Tchèques étant toujours très chics et s'installant sur le parterre alors que les touristes et autres (à savoir les expats !) s'installent au poulailler. Pas d'inquiétudes cependant on ne vous demandera pas de vous changer si vous arriver en jean, mais malgré tout évitez les baskets et sac-à-dos de rando, genre "je viens de finir une journée intense de tourisme et je m'impose comme tel", respectons tout de même l'héritage culturel.

- Opéras et ballets : Il existe un grand nombre de théâtres où il est possible d'assister à un opéra, mais il y en a des plus prestigieux et des plus emblématiques ! Il faut savoir qu'il existe toujours des réductions de -50% pour les étudiants sur certaines zones de la salle (souvent les balcons), ne pas hésiter donc à demander.


Statni Opera Praha (Opéra de l'Etat) :
Wilsonova 4
110 00 Praha 1

On y trouve des opéras célèbres, de Don Giovanni à la Flute Enchantée en passant par la Traviata ou encore Nabucco de Verdi que j'ai vu et beaucoup apprécié. Beaucoup de grands noms à l'affiche en majorité du Mozart et du Verdi, du Bizet et quelques ballets. L'intérieur en rouge et doré, à tout de l'opéra comme on l'imagine, la salle n'est pas immense (il me semble que le théâtre national est beaucoup plus grand), la fosse aussi est assez étroite mais l'acoustique est plutôt bon. Quant à la scène, elle est visible aux quatre coins de la salle, ce qui est un avantage considérable par rapport au théâtre des états.


Narodni divadlo Praha
Narodni 2
110 00 Praha 1

Le plus grand des théâtre, le plus impressionnant aussi, j'habite à deux pas du bâtiment et c'est tous les jours une véritable claque visuelle. Très imposant, on peut l'observer sur les hauteurs de la ville, et lorsqu'il est éclairé le soir, il en impose encore plus. Malheureusement je n'ai pas encore eu la chance d'aller voir un opéra un ballet ou une pièce de théâtre dans ce lieu mythique, mais d'ici la fin du mois de décembre se sera chose faite. Cependant, j'ai ouïe dire que l'intérieur était à la hauteur de nos espérances... A vérifier donc. Même programmation que l'Opéra National avec plus de ballet (Cindirella, Swan Lake, The Nutcraker..), et des opéras locaux.


Prague State Opera
Ovocny trh
110 00 Praha 1

Exactement la même programmation que la Narodni Divadlo car ils font parti d'un même complexe. Il semble petit de l'extérieur, mais l'intérieur est richement orné, en bleu ciel et or, comme je vous l'avais montré sur certaines photos dans un post précédent. Le problème majeur est donc l'emplacement des sièges du balcon II par rapport à la scène, si l'on place à la toute extrémité vous pouvez être sûr de ne voir que la moitié de la scène, il faut alors se pencher et faire travailler son dos pour voir l"intégralité de la scène.


The Municipale House
Nam. Republiky 5
110 00 Praha 1

Pas testée, quelques classiques, mais aucune idée de la valeur des concerts ni de la salle.


Rudolfinium
Namesti Jana Palacha 1
110 00 Praha 1

Ce sont surtout des concerts de l'orchestre philharmonique de La République Tchèque, le bâtiment est sublime l'intérieur est grandiose, je pense que rien que pour le lieu le Rudolfinium
vaut le déplacement



- Théâtre : je ne vais pas voir de pièces de théâtre car la plus part sont en tchèques et malgré les sous-titres, je n'ai pas la force mentale pour me décider à endurer 2 heures de tchèques avec 2 lignes de sous-titres en anglais approximatives.

Il faut donc pour le théâtre classique se référer à la liste ci-dessus.

Nova Scena
Národní třída 4,
Prague

Pour le théâtre contemporain, il existe la Laterna Magika où la Nova Scena qui propose une très large programmation de pièces contemporaines, ou d'adaptations contemporaines de grands classiques. De l'extérieur le bâtiment très futuriste semble être recouvert de papier-bulles, il ne fait évidemment pas l'unanimité chez les Praguois.


Love.


PS 1 : Il ne reste plus que 2 mois !

PS 2 : Il fait très froid les températures tournent autour de 0°

PS 3 : C'est le Festival du film Francophone à Prague, beaucoup de bons films à l'affiche ! Ca fait du bien !

PS 4 : On a croisé David Cerny, la petite star locale à la Meet Factory son complexe culturel qui fait salle d'expo, concert, lieu de rencontre.

PS 5 : Budapest c'était fou !

PS 6 : Je vous embrasse ? Je vous embrasse !


12 nov. 2011

Rudolfinium. Expo "Controverses"


Le Rudolfinium credit photo Carlink Photo. (oui j'avais oublié mon appareil photo)



Ce week-end après quelques semaines un peu "chargées", j'ai enfin le temps de respirer un peu et profiter de Prague comme je l'entends. En effet, entre week-end en dehors en Prague, les visites familiales, et le travail, je me sentais un peu frustrée de ne pas avoir un week-end à Prague où rien n'est planifié à l'avance. Ce week-end donc, je le modèle un peu à ma façon, et comme mon week-end commence le jeudi soir, hier vendredi, j'ai pris le temps d'aller à l'exposition photo "Kontroverze", "Controversies" en Anglais au Rudfolfinium. Je ne vous ai pas encore mentionné l'existence de ce bâtiment dans ce blog, pour la simple est bonne raison que son activité m'était assez floue jusque là. C'est un magnifique bâtiment à gauche de ma faculté (donc inutile de préciser que je passe devant tous les jours ou presque), qui n'attire pas vraiment les foules, pourtant Dieu sait à quel point l'architecture extérieure comme intérieure en vaut le détour.

Le Rudolfinium c'est en fait une salle de concert spécialement conçue pour l'orchestre philharmonique tchèque, mais c'est aussi une salle d'exposition. Wikipedia, mon meilleur pote, me précise que c'est la Caisse d'épargne tchèque qui est 1885 offre à la nation la construction de ce complexe culturel, pour fêter son 50ème anniversaire. Il doit son nom au prince héritier de l'Empire austro-hongrois Rodolphe d'Autriche auquel il est dédié.

Lewis Carroll, Alice as a beggar child by Lewis Carroll 1859.© Ovenden Collection, courtesy Akehurst Creative Management, Londondôme à terre, 16 mai 1871


Après ce petit intermède culturel, rentrons dans le vif de l'exposition. J'ai envie de rendre une critique objective et constructive mais les seuls mots qui me viennent sont trop cool, super intéressant, bien documenté, interactif, des super œuvres. Génial. Oui ça ne vous aide pas beaucoup à comprendre de quoi çela traite. L'exposition "Controverses" qui a donc été exposée dans de nombreuses villes d'Europe relate depuis le début de la création de la photographie, toutes les photos qui ont pu créer une controverse à leur époque, ou même encore aujourd'hui. Les controverses sont toutes plus différentes les unes que les autres, mais bien souvent on tourne autour des mêmes thématiques (enfance, guerre, nudité, droit de la personnalité, censure)


Doisneau, Baiser de l'Hôtel de Ville

Ca ne vous fait pas un petit truc vous, quand vous voyez une œuvre ? En l'occurrence ici des photographies, vous savez ce petit sourire de contentement, de consécration d'avoir VU en vrai l'œuvre en question, à côté de laquelle on se sent aussi souvent tout ridicule... En même temps je me dis que c'est plutôt bon signe : signe que l'art fascine, intimide, impressionne , mais que finalement il est assez accessible (j'avoue que mon propos se discute...). Bref je dois passez mon temps à ressembler à une imbécile heureuse dans les musées ou expos.


Napoléon Sarony, Portrait d’Oscar Wilde, 1882_
© Library of Congress, Washington, D.C.


Toujours est-il que j'ai passé 2h30 à en prendre plein la vue, à apprendre beaucoup de choses sur le droit à l'image, le droit de la personnalité, les droits patrimoniaux, extra-patrimoniaux, les droits d'exploitation (même si j'avais trouvé ce cours de droit plutôt intéressant à l'époque, ça m'a semblé tellement plus passionnant en ayant des exemples concrets connus), j'ai révisé mon histoire, j'ai réfléchis, beaucoup à vrai dire, les problématiques et question posées sont toutes des plus captivantes, sur le rôle du photographe-reporter, sur la mémoire, sur la nudité, sur l'objet photographique, la censure évidemment.


Oliviero Toscani, Kissing-nun, 1992, © Copyright 1991 Benetton Group S.p.A - Photo


On sort de cette expo des questions plein la tête, en ayant qu'une envie se replonger dans le classeur que la se fabrique au cours de la visite. Oui, je disais dans ma description que l'expo était interactive, pour la simple et bonne raison qu'au fur et à mesure des oeuvres présentées on récupère des intercalaires expliquant chaque controverse pour chacune des photos. On repart donc avec un petit carnet explicatif, qui vaudrait bien plus en librairie que les 80CZK payées à l'entrée (3,20€). Si on passait aux oeuvres ? Je vous affiche mon petit best-of soft. Certaines photos étant très violentes, notamment celles sur les guerres, je préfère ne pas faire déprimer mon lectorat (!!), mais il faut avoir à l'esprit qu'il y a des images choquantes parmi la sélection toute mignonne que j'ai fait pour le blog.

Boris Lipnitzki, Jean-Paul Sartre, Théâtre Antoine, Paris, 1946. © Studio Lipnitzki / Roger-Viollet

30 oct. 2011

Don Giovanni- Mozart, Théâtre des Etats Prague




Oui de temps en temps on se cultive, entre deux grosses soirées, on fait un break erasmus et on retourne une vie modèle et exemplaire en allant à l'opéra, au ciné, au musée ou que sais-je... Bien sûr cela n'arrive pas aussi fréquemment que cela devrait... ! En ce qui concerne le ciné j'ai été voir le remarque Drive de Nicolas Winding Refn. Passage obligé en quelque sorte, et franchement j'ai beaucoup aimé l'atmosphère du film, les couleurs, les plans, la musique bien évidemment. J'ai également vu THE FILM tchéque lors d'une séance ciné à la fac. The Buttoners de Petr Zelenka en anglais... Et bien on comprend rapidement pourquoi le cinéma tchèque ne s'exporte pas... Trop décalé, trop barré, sous-titres en anglais assez minables... Bref une expérience comme une autre. Et puis nous avons été voir au cinéma de l'Institut Français de Prague Le Kino 35, The Ghost Writer de Polanski, lors d'une rétrospective qui lui été faite. J'ai beaucoup aimé et cela n'est pas seulement dû à ma fascination pour Ewan McGregor, mais pour le scénario et les décors. En revanche bien que le film fut en anglais, quelques détails m'ont échappée, les sous-titres tchèques n'aidant pas vraiment à la compréhension. C'est là qu'on constate qu'il y a encore des progrès à faire !





Et puis hier soir, sur un coup de tête, on décide d'aller voir l'opéra Don Giovanni de Mozart au théâtre des Etats de Prague. A 5euros le billet en galerie II je ne me fais pas prier. Quel bonheur ! Déjà pour le cadre, un théâtre magnifique bien qu'assez intimiste (je pense que le théâtre national est bien plus impressionnant mais je n'ai pas encore eu l'occasion d'y aller), j'ai l'impression d'être une touriste tant je fusille de photos l'endroit. Puis la musique monte de la fosse, la fameuse introduction à Don Giovanni s'élève, les lumières baissent. Je n'avais jamais vu Don Giovanni, mais je connaissais l'histoire qui se base sur le mythe du Don Juan. Opéra en 2 actes, le premier bien qu'agréable fut sur la fin un peu longuet. En revanche le deuxième qui finalement est le dénouement de toute la pièce, est une véritable explosion, Donna Anna sublime dans ses robes noires de deuil laisse éclater sa colère, et la statue du commandeur vient s'imposer comme justicier, Don Giovanni ne voulant se repentir décède sur scène (!!!!!) dans la douleur et la joie des femmes bafouées. Je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur l'opéra étant donné que mes connaissances dans cet art sont assez maigres et d'autres personnes le font certainement mieux que moi, mais j'ai beaucoup apprécié ces 3 heures, qui m'ont un peu renoué avec l'opéra, Carmen à Vérone m'ayant un peu laissé un mauvais souvenir (5h30, assis sur des pierres par 35° sans avoir mangé...), j'ai maintenant hâte de retourner voir la Traviata, la Flûte enchantée, les Noces de Figaro... et j'en passe ! Je vous reparlerai des ballets plus tard, les bons ballets sont surtout en novembre-décembre, je suis vraiment impatiente d'y être...





Lavkà.

PS 1 : Bon courage à mon Papa ! Il sera pourquoi !

Ps 2 : Un joyeux anniversaire à Suzanne ! Je ne le dis pas en espagnol car de toute façon je ne sais plus parler espagnol.

Ps 3 : Mam et Vic vendredi prochain à Prague !!

Ps 4 : Entre le début et la fin de cet article le soleil c'est levé...

26 oct. 2011

Bratislava - Slovaquie





Et oui le week-end dernier, nous nous sommes autorisées un break, loin de la busy life praguoise. Enfin loin, c'est un bien grand mot, nous étions juste dans la capitale slovaque, deuxième ville la plus importante à l'époque de la Tchécoslovaquie, à savoir Bratislava. Peu de gens sur cette terre peuvent se targuer d'avoir poser le pied dans la capitale slovaque, coincée au coeur de l'Europe.




Si peu de personnes vont en Slovaquie, on peut trouver plusieurs raisons ; petit pays, avec une histoire relativement récente, et qui n'a pas su tirer profit du tourisme tel qu'a pu le faire la République Tchèque. On ne ressent pas une forte empreinte culturelle en arrivant en Slovaquie, mais plus la suite logique de la culture tchèque, ce qui vous le conviendrez, n'est en soi pas étonnant.





Bratislava est une petit ville, avec un tout petit centre-ville. Le centre historique vaut le détour, amoncellement de petites ruelles délabrées qui font vraiment parties du charme de la ville, rues pavées, et allées vertes. On a plus le sentiment d'être dans une ville administrative et bureaucratique qu'une ville touristique tant les ambassades s'accumulent sur notre passage. Les masses de touristes agglutinés autours de la place de la Vieille Ville à Prague sont inexistantes à Bratislava (bon j'admets qu'il y a des groupes de chinois et japonais, mais ça...) et c'est sans être bousculer toutes les 2 minutes qu'on peut gambader dans la ville et profiter du calme. Le soleil était par chance de notre côté c'est donc un temps magnifique qui nous a suivi tout le long du week-end et qui a surement participer à notre agréable impression de Bratislava, une ville calme, cosy et aérée. J'allais oublier de parler du château qui surplombe la ville, et nous permet d'observer le Danube et les ponts modernes récemment construits.




Le soir après un dîner cosy dans un restaurant plutôt chic de la ville, fatiguée de notre réveil à 5h30 et de notre balade tout au long de la journée c'est exténuées que nous arrivons à l'hôtel pour profiter un temps soit peu de la baignoire et du sauna. Une nuit de 11h de sommeil plus tard nous voila reparties en balade, un bagel dans le ventre, un capuccino visser dans la main, nous partons à l'attaque du parc au sud de la ville, très boisé et relativement grand un poumon de verdure dans la ville. C'est ce qui manque cruellement à Prague : un parc grand ET plat. Surtout plat à vrai dire. Puis après un thé en terrasse pour 0,80€ (!!) il est déjà temps de rassembler nos affaires et de prendre le bus en direction de la maison. En résumé je conseillerai Bratislava si et seulement si, vous passez en Europe Centrale ou si vous voulez un week-end peu cher, agréable et relaxant. Si vous rêver de musée, de monuments et de dynamisme passer votre chemin.





Love.


PS 1 : J'ai eu 2 problèmes avec mon appareil photo, j'ai d'une part oublié le chargeur à Prague et la batterie était vide... et l'autofocus de l'objectif semble s'être cassé... D'où le peu de photos et la qualité moindre.

PS 2 : Ci-dessous, Alisa, Milou, Laura et moi. Respectivement, allemande, allemande, néerlandaise et française (scoop !) !


19 oct. 2011

19 Octobre.



Un mercredi libéré pluvieux est assez propice à la rédaction d'un article. Cela faisait un moment que je n'avais pas remis les pieds ici, tout bonnement car les expériences nouvelles se font de plus en plus rare et ma vie praguoise prend des allures de routine (ce n'est pas péjoratif !). Et quoi que l'on puisse en penser ça fait du bien. Ca fait du bien de se sentir chez soi, et non plus étrangère, ça fait du bien de savoir où l'on va, ça fait du bien de ne plus avoir à réfléchir à ce que 'on va faire dans la journée, ça fait du bien d'avoir un petit groupe d'amis, ça fait tout simplement de bien de vivre presque normalement.

Hier, cela faisait 2 mois jours pour jours que j'arrivais dans la capitale tchèque, je n'ose faire un bilan qui ne ferait que redire ce que j'ai déjà dit ici. Entre temps les cours ont repris, pour mon plus grand bonheur, car je finissais à tourner un peu en rond, du moins il était devenu assez urgent d'avoir un "semblant" d'emploi du temps. Outre le fait que je n'ai pas cours le mercredi, ni le vendredi, le lundi, mardi et jeudi sont occupés par des cours d'anglais, de traduction littéraires, "challenges of the world", d'histoire et de philosophie politique. Rien que ça.
Il me manque un cours purement littéraire, c'est la petite déception, un cours où on aurait pu m'expliquer Kafka, Kundera, Havel et j'en passe. Qu'à cela ne tienne, je les découvrirai par moi-même. Globalement mes cours me conviennent même si certains ne sont pas vraiment à la hauteur de mes espérances. Mais d'autres les dépasse largement, notamment "political philosophy of Central European Dissidence" qui est de loin mon cours préféré et dans lequel j'apprends énormément, aussi bien sur les conditions historiques de l'Europe Centrale, que sur la philosophie en générale, la littérature, ou le cinéma. Chaque semaine nous avons une cinquantaine de pages de romans/essais/articles à lire d'auteurs de renoms, Judt, Kundera, Patocka, Milosz, Havel, Arendt, Aron pour n'en citer que quelques uns, un vrai plaisir.

La visite de ma marraine le week-end dernier sous -1° et un grand soleil m'a permis de revoir la ville avec des yeux de touristes, de la redécouvrir un peu, car il est vrai qu'à partir d'un certain moment on n'y prête plus trop attention. Pour l'occasion je suis donc retournée dans Mala Strana, retournée sur la Place de la Vieille Ville. Et puis qui dit tourisme dit découverte culinaire, il a donc fallu faire découvrir le goulash, les knedliks, les camemberts fris et la bière à mes hôtes pour le plus grand plaisir de nos palais, mais pas de nos estomacs ! Malgré tout cela fait le plus grand bien de revoir des têtes connues !

J'enchaîne directement ce week-end avec une visite de Bratislava avec mes amies allemandes et néerlandaises. Une petite parenthèse dans ce mois d'octobre que je viendrais bien évidemment vous narrer dès mon retour. Je n'ai absolument aucun a priori sur Bratislava, aucune idée pré-conçues de ce à quoi peut ressembler la ville. Petite, très certainement, mais cosy. Je vous en dirais plus la semaine prochaine.

Et puis aussi j'ai oublié de parler de nos nombreuses sorties, soirées, concerts, cinémas. Mais peut-être que faire un article dessus avec quelques adresses serait plus intéressant, et qui sait pourrait aider les futurs touristes que vous êtes, à préparer votre voyage à Prague ?

Love.

PS 1 : Le bonheur de recevoir une valise pleine de chaussures, de magazines, de livres...

PS 2 : Merci encore à ma marraine et Walid pour ce super week-end !

PS 3 : aujourd'hui il pleut, mais il fait généralement très beau. Mais froid. Bonjour toi, le bonnet.

PS 4 : J'adore le principe du mercredi libéré.

PS 5 : Au cas où vous voudriez découvrir un peu la culture tchèque, je lis en ce moment "Is Technoligical civilization decandent and why" from Heretical Essays in the Philosophy of History de Jan Patocka.

2 oct. 2011

Le 2 Octobre.

Couché de soleil au parc de Riegrovy sady


J'ai laissé un peu friche mon blog après mon voyage en Autriche. Je dos bien l'avouer ces deux dernières semaines n'ont pas été d'une productivité folle. Comme je le disais je commence à avoir bien fait le tour de Prague et mes journées se rythment plus à des journées cosy entre amis ou à faire des connaissances à la fac. Car oui lundi dernier c'était la pré-rentrée... Et quelle pré-rentrée... ! En 2h c'était bouclé et concrètement les infos nous été déjà parvenues par mail.

La seule chose qui nous a occupé pendant une heure, fut l'attente pour récupérer notre carte internationale étudiante. Carte étudiante qui est forte utile pour avoir des réductions, pour les transports, pour les soirées. J'ai également choisi mes cours je peux vous les donner en vrac mais je reviendrais dessus probablement plus en détail. J'ai donc cours de russe, cours d'anglais académique, littérature de l'Europe de l'est et scandinave, racines et culture de l'Europe (un peu déjà du déjà vu mais intéressant de comparer le point de vue tchèque avec notre point de vue franco-français), philosophie politique de l'Europe centrale, et un séminaire historique franco-tchèque sur les relations entre les deux pays. En théorie je n'ai pas cours le vendredi et je n'ai qu'un cours le lundi (bon à 9h ok !), mais les choses ont encore le temps de changer.

En ce dimanche donc d'octobre j'annonce officiellement que c'est le back to school ! J'ai déjà des devoirs, oui car il faut préparer mes le tout premier cours ! A moi Kundera et Judt cet après-midi ! Enfin, il était malgré tout temps de retourner travailler, même si j'avoue que ces vacances allongées ont vraiment été les bienvenues et m'ont permises de rencontrer beaucoup d'erasmus, de comprendre et connaître la ville, de me repérer de m'intégrer et ne nous voilons pas la face, de faire la fête ! Il est donc grand temps de reprendre un rythme de vie presque "normal".


Love.


PS 1 : Vous me manquez !

PS 2 : Je pense que le truc des PS est devenu une pratique universelle, et je n'en suis pas peu fière !

PS 3 : Les deux dernières expats sont enfin arrivées sur leur terre d'accueil ! Pensées à Camille et Caroline respectivement en Roumanie et à Bristol ! Enjoy !