30 oct. 2011

Don Giovanni- Mozart, Théâtre des Etats Prague




Oui de temps en temps on se cultive, entre deux grosses soirées, on fait un break erasmus et on retourne une vie modèle et exemplaire en allant à l'opéra, au ciné, au musée ou que sais-je... Bien sûr cela n'arrive pas aussi fréquemment que cela devrait... ! En ce qui concerne le ciné j'ai été voir le remarque Drive de Nicolas Winding Refn. Passage obligé en quelque sorte, et franchement j'ai beaucoup aimé l'atmosphère du film, les couleurs, les plans, la musique bien évidemment. J'ai également vu THE FILM tchéque lors d'une séance ciné à la fac. The Buttoners de Petr Zelenka en anglais... Et bien on comprend rapidement pourquoi le cinéma tchèque ne s'exporte pas... Trop décalé, trop barré, sous-titres en anglais assez minables... Bref une expérience comme une autre. Et puis nous avons été voir au cinéma de l'Institut Français de Prague Le Kino 35, The Ghost Writer de Polanski, lors d'une rétrospective qui lui été faite. J'ai beaucoup aimé et cela n'est pas seulement dû à ma fascination pour Ewan McGregor, mais pour le scénario et les décors. En revanche bien que le film fut en anglais, quelques détails m'ont échappée, les sous-titres tchèques n'aidant pas vraiment à la compréhension. C'est là qu'on constate qu'il y a encore des progrès à faire !





Et puis hier soir, sur un coup de tête, on décide d'aller voir l'opéra Don Giovanni de Mozart au théâtre des Etats de Prague. A 5euros le billet en galerie II je ne me fais pas prier. Quel bonheur ! Déjà pour le cadre, un théâtre magnifique bien qu'assez intimiste (je pense que le théâtre national est bien plus impressionnant mais je n'ai pas encore eu l'occasion d'y aller), j'ai l'impression d'être une touriste tant je fusille de photos l'endroit. Puis la musique monte de la fosse, la fameuse introduction à Don Giovanni s'élève, les lumières baissent. Je n'avais jamais vu Don Giovanni, mais je connaissais l'histoire qui se base sur le mythe du Don Juan. Opéra en 2 actes, le premier bien qu'agréable fut sur la fin un peu longuet. En revanche le deuxième qui finalement est le dénouement de toute la pièce, est une véritable explosion, Donna Anna sublime dans ses robes noires de deuil laisse éclater sa colère, et la statue du commandeur vient s'imposer comme justicier, Don Giovanni ne voulant se repentir décède sur scène (!!!!!) dans la douleur et la joie des femmes bafouées. Je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur l'opéra étant donné que mes connaissances dans cet art sont assez maigres et d'autres personnes le font certainement mieux que moi, mais j'ai beaucoup apprécié ces 3 heures, qui m'ont un peu renoué avec l'opéra, Carmen à Vérone m'ayant un peu laissé un mauvais souvenir (5h30, assis sur des pierres par 35° sans avoir mangé...), j'ai maintenant hâte de retourner voir la Traviata, la Flûte enchantée, les Noces de Figaro... et j'en passe ! Je vous reparlerai des ballets plus tard, les bons ballets sont surtout en novembre-décembre, je suis vraiment impatiente d'y être...





Lavkà.

PS 1 : Bon courage à mon Papa ! Il sera pourquoi !

Ps 2 : Un joyeux anniversaire à Suzanne ! Je ne le dis pas en espagnol car de toute façon je ne sais plus parler espagnol.

Ps 3 : Mam et Vic vendredi prochain à Prague !!

Ps 4 : Entre le début et la fin de cet article le soleil c'est levé...

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